Un enseignement relié en santé/vivant est possible sur les 3 années du cursus Centralien.

Le Parcours recherche sur les 3 années du cursus

En 1re année :

  • L'enjeu santé-biotechnologies (80 étudiants, 13 sujets)
  • Un cours de tronc commune multidisciplinaire « Science du Vivant » (550 étudiants)

En 2e année :

  • Electifs en Biotechnologie industrielle, Génomique, Biomécanique
  • Un enseignement d’intégration « modélisation mathématiques pour la biologie »

170 étudiants concernés

En 3e année : ouverture en septembre 2016 de la nouvelle option BioTech Engineering

  • 21 étudiants
  • 10 partenaires en environnement (Suez, IRSTEA), en bioproduction (ARD), en pharmacie (Pierre Fabre, Servier), en biomédical (NovaDiscovery, Telemedecine, INSERM, Institut Pasteur, IFSBM)
  • Option reposant sur des enseignements dans les 2 cursus Centralien et Supélec
  • Une immersion de 5 jours en bioraffinerie ou hôpitaux
  • Des projets menés chez les partenaires (150h/élève) avant le stage de 6 mois.

Possibilité de suivre un DU de spécialisation biomédicale avec l’IFSBM.

Zoom sur l'enseignement d'intégration Santé/épidémiologie

L'enseignement d'intégration Santé/épidémiologie fait partie des cours d'intégration aux élèves-ingénieurs assurés par la Professeure Véronique Letort.

Il a pour objectif de faire mettre en pratique aux étudiants la démarche de modélisation en sciences du vivant et les méthodes mathématiques qui y sont associées notamment en termes d'analyse et d'évaluation des modèles. 


Ce cours plonge pendant une semaine les élèves (53 cette année) dans l'univers de l'épidémiologie en leur demandant de jouer le rôle d'un comité d'experts en modélisation dans une organisation du type OMS. Lors de la première partie de la semaine, par groupes de 4, ils doivent se constituer une expertise sur 4 maladies infectieuses, grâce principalement à des recherches documentaires ainsi que par une conférence/rencontre avec un épidémiologiste prévue le jour 3.

Ensuite, ils implémentent des modèles de transmission de ces maladies et mettent en place les méthodes présentées durant les 3 premiers jours (analyse de sensibilité globale, identifiabilité, estimation paramétrique, sélection de modèles). 
Le jour 4 débute la partie "challenge" dans laquelle les équipes sont en compétition pour traiter des données leur parvenant heure par heure comme dans une véritable situation de crise épidémiologique.

Les équipe doivent se servir des modèles préalablement développés - et les adapter/améliorer - pour faire des prédictions de l'évolution de la situation, simuler des scénarios d'intervention et faire des recommandations. Ils doivent aussi prendre en compte les aspects liés à la communication de crise (rédaction d'un communiqué de presse et un rapport à l'intention des décideurs politiques avec l'aide d'une journaliste spécialisée en communication en situation de crise). 


La dernière demi-journée est consacrée aux restitutions et évaluations croisées et discussions sur différents les choix de modélisations effectués par les différentes équipes. Les retours des élèves sur cet enseignement sont très positifs, notamment sur l'aspect ludique et le sentiment d'apprendre par la pratique.



L'épidémiologie est un cadre qui se prête bien à cet exercice car c'est un domaine à fort enjeu, facilement accessible même pour des personnes ayant peu de connaissances en biologie, et dans lequel la modélisation joue un rôle prépondérant du fait de l'impossibilité de l'expérimental à l'échelle des populations.